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certaines idées, sont trop horribles, trop inattendus, pour que l’esprit, avant de les admettre, ne recule pas épouvanté.
Michel.
N’est-ce pas ? C’est exactement ce que j’ai éprouvé en passant là, hier à minuit.
Fabrice.
Tu étais seul ?
Michel.
Oui, je revenais de l’arsenal.
Fabrice.
Notre père dormait ?
Michel.
Depuis longtemps.
Fabrice.
Et Nina s’était retirée ?
Michel.
Je le crois ainsi.
Fabrice.
Juste ciel !
- Il se promène quelque temps en silence.
Michel, assis.
À quoi songes-tu ?
Fabrice.
À quoi songes-tu toi-même ? Nina m’a dit que notre sœur se levait quelquefois dans son sommeil, et marchait endormie.