n’est ainsi que lorsqu’il est tout seul. Il demandera, peut-être, alors son chemin ; mais, qu’il vous donne le bras, il le saura de reste.
Vous m’encouragez, je le vois. Mais est-il possible à une femme d’aborder de certaines questions…
Eh ! madame, ne l’aimez-vous pas ?
Mais êtes vous bien sûr qu’il m’aime ? Cette madame Darcy…
Ah ! voilà le lièvre. C’est en pensant à cette femme-là que vous me disiez tout à l’heure que ce pauvre baron, après votre mariage, était allé je ne sais où… Mais vous parliez d’histoire ancienne.
Croyez-vous qu’il en soit tout fait détaché ?
Vous pourriez dire quelque chose de plus… mais pour détaché, sans nul doute, car il n’en parle plus, maintenant, pas même pour en dire du mal.
Il l’a beaucoup aimée ?
On ne peut pas davantage. Cette cruelle maladie, qui a failli le mettre en terre, et cette défiance boudeuse qu’il en a gardée, sont autant de cadeaux de cette