Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Œuvres posthumes.djvu/345

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jesté le suffrage universel, et ensuite à la clique des feuilletons. À vous dire vrai, je m’en moque un peu, à cause de la matinée vraiment charmante pour moi que j’ai eue rue Rochechouart. Les prestolets auront beau faire, leurs plâtras n’écraseront pas une feuille du petit bouquet qui m’a passé sous le nez. — J’espère d’ailleurs quelque adoucissement.

Voilà, mon cher ami, pourquoi je suis resté. Je vais maintenant conduire ma mère à Angers. Si je peux m’échapper, j’irai vous dire bonjour, mais ne soyez pas, et jamais, en colère contre votre meilleur ami.

Alf. M.
Samedi, 26 mai (1849).