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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/240

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Fantasio.

Comme tu es bête ! je me mettrai une bosse et une perruque rousse comme la portait Saint-Jean, et personne ne me reconnaîtra, quand j’aurais trois douzaines de parrains à mes trousses.

Il frappe à une boutique.

Hé ! brave homme, ouvrez-moi, si vous n’êtes pas sorti, vous, votre femme et vos petits chiens !

Un tailleur, ouvrant la boutique.

Que demande votre seigneurie ?

Fantasio.

N’êtes-vous pas tailleur de la cour ?

Le Tailleur.

Pour vous servir.

Fantasio.

Est-ce vous qui habilliez Saint-Jean ?

Le Tailleur.

Oui, monsieur.

Fantasio.

Vous le connaissiez ? Vous savez de quel côté était sa bosse, comment il frisait sa moustache, et quelle perruque il portait ?

Le Tailleur.

Hé ! hé ! monsieur veut rire.

Fantasio.

Homme, je ne veux point rire ; entre dans ton arrière-