gnent à haute voix la plus belle de toutes, l’oubli de ce qu’on sait.
Il s’est fait plus d’un changement pendant votre absence. Il y a des filles mariées et des garçons partis pour l’armée.
Vous me conterez tout cela. Je m’attends bien à du nouveau ; mais en vérité je n’en veux pas encore. Comme ce lavoir est petit ! autrefois il me paraissait immense ; j’avais emporté dans ma tête un océan et des forêts, et je retrouve une goutte d’eau et des brins d’herbe. Quelle est donc cette jeune fille [qui chante à sa croisée derrière ces arbres ?]
C’est Rosette, la sœur de lait de votre cousine Camille.7
[Descends vite, Rosette, et viens ici.
Oui, monseigneur.
Tu me voyais de ta fenêtre, et tu ne venais pas,] méchante fille ? Donne-moi vite cette main-là, et ces joues-là, que je t’embrasse.
Oui, monseigneur.