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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/319

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Perdican.

De tout ce qui te plaira, de tout ce qui peut passer sur tes lèvres sans leur ôter ce sourire céleste que je respecte plus que ma vie.

Il l’embrasse.
Rosette.

Vous respectez mon sourire, mais vous ne respectez guère mes lèvres, à ce qu’il me semble. Regardez donc ; voilà une goutte de pluie qui me tombe sur la main, et cependant le ciel est pur.

Perdican.

Pardonne-moi.

Rosette.

Que vous ai-je fait, pour que vous pleuriez ?10

Ils sortent.



Scène IV


[Au château.]


Entrent MAÎTRE BLAZIUS et LE BARON.


Maître Blazius.

Seigneur, j’ai une chose singulière à vous dire. Tout à l’heure, j’étais par hasard dans l’office, je veux dire dans la galerie : qu’aurais-je été faire dans l’office ? J’étais donc dans la galerie. J’avais trouvé par accident une bouteille, je veux dire une carafe d’eau : comment aurais-je trouvé une bouteille dans la galerie ? J’étais