qui danse ; je n’y vois pas autre chose. Tu as raison de te faire religieuse.
Vous me disiez non tout à l’heure.
Ai-je dit non ? Cela est possible.
Ainsi vous me le conseillez ?
Ainsi tu ne crois à rien ?
Lève la tête, Perdican ! quel est l’homme qui ne croit à rien ?
En voilà un ; je ne crois pas à la vie immortelle. —] Ma sœur chérie, les religieuses t’ont donné leur expérience ; mais, crois-moi, ce n’est pas la tienne ; tu ne mourras pas sans aimer.
Je veux aimer, mais je ne veux pas souffrir ; je veux aimer d’un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas. [Voilà mon amant.
- Elle montre son crucifix.
Cet amant-là n’exclut pas les autres.
Pour moi, du moins, il les exclura.] Ne souriez pas, Perdican ! Il y a dix ans que je ne vous ai vu, et je pars