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Camille.
Donne-la-moi.
Le Paysan.
Si vous aimez mieux que je la porte au château, ce n’est pas la peine de m’attarder.
Camille.
Je te dis de me la donner.
Le Paysan.
Ce qui vous plaira.
- Il donne la lettre.
Camille.
Tiens, voilà pour ta peine.
Le Paysan.
Grand merci ; je m’en vais, n’est-ce pas ?
Camille.
Si tu veux.
Le Paysan.
Je m’en vais, je m’en vais.
- Il sort.
Camille, lisant.
Perdican me demande de lui dire adieu, avant de partir, près de la petite fontaine [où je l’ai fait venir hier]. Que peut-il avoir à me dire ? Voilà justement la fontaine, et je suis toute portée. Dois-je accorder ce second rendez-vous ? Ah !
- Elle se cache derrière un arbre.
Voilà Perdican qui approche avec Rosette, ma sœur