Qui saura verra, qui saura verra.
Ah ! ah ! Je comprends qui tu es ; oui, sur mon âme, un honnête sorcier. Eh bien ! que voit-on dans ta glace ?
Qui verra saura, qui verra saura.
Vraiment ! je crois donc te comprendre encore. Si je ne me trompe, ce miroir doit montrer les absents ; j’en ai vu parfois qu’on donnait comme tels. Plusieurs de mes amis en portent à l’armée.
Pardieu ! seigneur Ulric, voilà une offre qui vient à propos. Vous qui parliez de votre femme, ce miroir est fait pour vous. Et dites-moi, brave Polacco, y voit-on seulement les gens ? N’y voit-on pas ce qu’ils font en même temps ?
Le blanc est blanc, le jaune est de l’or. L’or est au diable, le blanc est à Dieu.
Voyez ! cela n’a-t-il pas trait à la fidélité des femmes ? Oui, gageons que les objets paraissent blancs dans cette glace si la femme est fidèle, et jaunes si elle ne l’est pas. C’est ainsi que j’explique ces paroles : L’or est au diable, le blanc est à Dieu.