Mauvais cœur que tu es ! pour tout l’or du monde, je ne voudrais pas changer de maître.
Bah ! je ne suis pas le seul ; l’atelier est d’une tristesse ! Julietta n’y veut plus poser. Et comme on rit chez Pontormo ! toute la journée on fait des armes, on boit, on danse. Adieu, Lionel, au revoir.
Dans quel temps vivons-nous ! [Ah ! monsieur, notre pauvre ami est bien à plaindre. Soupez-vous avec nous ?
- Ils sortent.
N’est-ce pas André que j’aperçois là-bas entre ces arbres ? il cherche ; le voilà qui approche. Holà, André ! par ici !
Sommes-nous seuls ?
Seuls.]
Vois-tu ce stylet, Cordiani ? Si maintenant je t’étendais à terre d’un revers de ma main, et si je t’enterrais au pied de cet arbre, là, dans ce sable où voilà ton ombre, le monde n’aurait rien à me dire ; j’en ai le droit, et ta vie m’appartient.
Tu peux le faire, ami, tu peux le faire.