rasser de toi ; pense à cela : veux-tu une jolie femme, tes dettes payées et vivre en repos ?
Puisque vous y tenez, mon oncle, et que vous parlez sérieusement, sérieusement je vais vous répondre : prenez du pâté, et écoutez-moi.
Voyons, quel est ton sentiment ?
Sans vouloir remonter bien haut, ni vous lasser par trop de préambules, [je commencerai par l’antiquité.] Est-il besoin de vous rappeler la manière dont fut traité un homme qui ne l’avait mérité en rien ; qui toute sa vie fut d’humeur douce, jusqu’à reprendre, même après sa faute, celle qui l’avait si outrageusement trompé ? Frère d’ailleurs d’un puissant monarque, et couronné bien mal à propos…
De qui diantre me parles-tu ?
De Ménélas, mon oncle.
Que le diable t’emporte et moi avec ! Je suis bien sot de t’écouter.
Pourquoi ? il me semble tout simple…