Vous savez, ma chère, que je vous laisse libre et que vous sortez quand il vous plaît. Vous trouverez juste que ce soit réciproque. Quelle surprise me destinez-vous ?
Rien ; je n’ai pas dit ce mot-là, je crois.
Je me trompe donc, j’avais cru l’entendre. Avez-vous là ces valses de Strauss ? Prêtez-les-moi, si vous n’en faites rien.
Les voilà ; les voulez-vous maintenant ?
Mais, oui, si cela ne vous gêne pas. On me les a demandées pour un ou deux jours. Je ne vous en priverai pas longtemps.
Est-ce pour madame de Blainville ?
Plaît-il ? Ne parlez-vous pas de madame de Blainville ?
Moi ! non. Je n’ai pas parlé d’elle.
Pour cette fois j’ai bien entendu.
- Il se rassoit.
Qu’est-ce que vous dites de madame de Blainville ?
Je pensais que mes valses étaient pour elle.