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votre cornac tire de sa poche une lorgnette pour vous faire admirer le pays. Voilà comme j’ai vu l’Allemagne.
Le marquis.
C’est pourtant cette route-là, sans doute, que nous allons prendre avec le baron.
La comtesse.
Est-ce qu’il est ici, le baron ?
Le marquis.
Oui, madame, il vient d’arriver. Il est venu de Paris ce matin, par ce grand orage ; — c’est là ce qui a dérangé le temps, sûrement.
La comtesse, riant.
L’arrivée du baron ! ah ! vous êtes délicieux !
Le marquis.
Comment ! ne parliez-vous pas de lui ?
La comtesse, riant.
Si fait, si fait, c’est à merveille.
Le marquis.
Je le croyais. Je me trompe quelquefois, et c’est insupportable.
La comtesse.
Non, non. — Je vous trouve charmant comme cela.
- Elle cherche quelque chose.
Le marquis.
Qu’est-ce que vous voulez ? Du tabac ? j’en ai de fort bon.
- Il ouvre sa tabatière.
Ah ! j’oubliais bien !