Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies III.djvu/270

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Steinberg.

Allez à votre besogne, Calabre. Pour aujourd’hui, c’est assez bavarder.

Calabre, à part, en sortant.

Bon ! encore une gourmade en passant. Mon Dieu ! tout cela va de mal en pis.



Scène XI


STEINBERG, BETTINE.
Bettine.

Vous n’êtes pas sincère, mon ami.

Steinberg.

Je vous dis que vous vous méprenez. Cette somme dont je parlais, c’était dans l’idée d’un changement, d’une fantaisie.

Bettine.

D’un changement ?

Steinberg.

Oui, à propos d’une terre, d’une terre assez belle avec un palais, qui est à vendre, qui est pour rien et que vous trouveriez peut-être à votre goût. Nous en causerons plus tard, s’il vous plaît. J’ai quelques ordres à donner.

Bettine.

Steinberg, vous n’êtes pas sincère.