là ou tout autre, qu’importe ? Je ne vois en lui que la Destinée, dont il est l’aveugle instrument ; je crois même qu’il en devait être ainsi. Oui, c’est une chose très ordinaire. Quand un homme sincère et loyal est frappé dans ce qu’il a de plus cher, lorsqu’un malheur irréparable brise sa force et tue son espérance, lorsqu’il est maltraité, trahi, repoussé par tout ce qui l’entoure, presque toujours, remarque-le, presque toujours c’est un faquin qui lui donne le coup de grâce, et qui, par hasard, sans le savoir, rencontrant l’homme tombé à terre, marche sur le poignard qu’il a dans le cœur.
Il faut que je te parle, viens avec moi ; il faut que tu renonces à ce projet que tu as…
Il est trop tard.
Scène IV
Faites place, retirez-vous.
Tu es donc lié particulièrement avec ce jeune homme ? Dis-moi donc, penses-tu que je ne doive pas me considérer comme offensé ?