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furieuses et je tombai épuisée dans un abîme sans fin de volupté inouïe.
Fanny
Gamiani, quelle peinture ! vous nous mettez le diable au corps.
Gamiani
Ce n’est pas tout.
Ma volupté se changea bientôt en douleur atroce. Je fus horriblement brutalisée. Plus de vingt moines se ruèrent à leur tour en cannibales effrénés. Ma tête retomba de côté, mon corps brisé, rompu gisait sur les coussins, pareil à un cadavre. Je fus emportée morte dans mon lit.
Fanny
Quelle cruauté infâme !
Gamiani
Oh ! oui, infâme, et plus funeste encore. Revenue à la vie, à la santé, je compris l’horrible perversité de ma tante et de ses horribles compagnons de débauche, que l’image de tortures affreuses aiguillonnaient seule encore. Je