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PREMIÈRE PARTIE

grâce !… Ah !… quel jeu lubrique ! Vous me tuez… Dieu !… j’étouffe !…

Le corps de la comtesse retomba lourdement de côté comme une masse morte.

Fanny, plus exaltée encore, jette ses bras à mon cou, m’enlace, me serre, croise ses jambes sur mes reins !

FANNY.

Cher ami ! à moi… tout à moi ! Modère un peu… arrête… là… ah !… va plus vite… va donc !… ah ! je sens… je nage !… je…

Et nous restâmes l’un sur l’autre, étendus, raides, sans mouvement ; nos bouches, entr’ouvertes, mêlées, se renvoyaient à peine nos haleines presque éteintes.

Peu à peu nous revînmes à nous. Tous trois