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GAMIANI

comme un cavalier au petit trot. Prolonge le plaisir. Et toi, si grande, si belle, aux formes ravissantes, enjambe ici pardessus ma tête… À merveille ! tu me devines. Écarte bien les cuisses… encore ! que mon œil puisse bien te voir, ma bouche te dévorer, ma langue te pénétrer à loisir. Que fais-tu droite et debout ? Abaisse-toi donc, donne ta gorge à baiser !

— À moi ! à moi ! lui dit la brune, en lui montrant sa langue agile, aiguë comme un stylet de Venise. Viens ! que je mange tes yeux, ta bouche ! Je t’aime de la sorte. Oh ! lubrique… mets ta main là… va ! doucement ! doucement !…

Et voilà que chacun se meut, s’agite, s’excite au plaisir.

Je dévore des yeux cette scène animée,