Page:Musset - La Confession d’un enfant du siècle, vol. II, 1836.djvu/53

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CHAPITRE XI

Ange éternel des nuits heureuses, qui racontera ton silence ? Ô baiser, mystérieux breuvage que les lèvres se versent comme des coupes altérées ! ivresse des sens, ô volupté ! oui, comme Dieu tu es immortelle ! Sublime élan de la créature, communion universelle