sous le nom de Pontgravé, une compagnie de marchands, destinée à développer le commerce de la colonie.
C’est à cette dernière entreprise que se rattache le départ, pour la Nouvelle-France, de deux illustres Saintongeais : Pierre du Gua, seigneur de Mons en la paroisse de Royan, fils de Guy du Gua et de Claire Goumard, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et gouverneur de Pons, et Samuel de Champlain, de Brouage, auquel les Canadiens viennent d’élever un monument reproduit par la Revue de Saintonge et d’Aunis, dans sa livraison du 1er juillet 1898.
Les voyages et les découvertes de Champlain sont connus. Ce serait dépasser les limites de cette notice que de s’y attarder. Qu’il nous suffise de renvoyer le lecteur soit aux œuvres de Champlain, soit aux nombreux ouvrages ou mémoires qui ont été consacrés à ce vaillant pionnier par tous les historiens des XVIe siècle et XVIIe siècle, et parmi les modernes, par Carneau, l’historien du Canada, Margry, Délayant, Delavaud, Audiat, Garnault et tant d’autres.
Pour éclairer l’histoire du commerce rochelais, il y a lieu toutefois de retenir les faits suivants. Le sieur de Mons avait obtenu du roi le privilège du commerce exclusif des pelleteries depuis le 40° de latitude nord jus-