seau, était Pierre Jarrousseau, valet de chambre du prince de Condé, résidant à Saintes.
Le même notaire recevait, la même année, vingt-deux « convenances », comme cela s’appelait alors, de maîtres et d’armateurs pour Terre-Neuve.
Cet exemple n’est pas unique ; il serait possible de le faire suivre de bien d’autres, desquels il résulte que les Rochelais, dans le xviie siècle, comme dans le xvie siècle, équipaient tantôt leurs propres navires, tantôt ceux des autres ports. Ils prêtaient également leurs capitaux aux propriétaires des navires. De toute façon La Rochelle était un grand centre d’opération pour l’organisation de la pêche ou la vente de ses produits.
De l’examen des registres conservés dans les archives de Saint-Jean-de-Luz, il ressort qu’un grand nombre de navires basques avaient en effet l’habitude de passer à La Rochelle pour y compléter leur armement, y acheter leurs victuailles, et que les retours se faisaient fréquemment à La Rochelle ou à Brouage.
Sur les navires on trouve l’indication de tous les objets signalés antérieurement pour la pêche des « moullues vertes ou sèches, graisses et autres poissonneries », tels que les chaloupes, les ains, les harpons, etc. On y trouve plus fréquemment que par le passé l’artillerie et les