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STANCES DE M. CHARLES NODIER
À M. ALFRED DE MUSSET
J’ai lu ta vive Odyssée
Cadencée,
J’ai lu tes sonnets aussi,
Dieu merci !
Pour toi seul l’aimable Muse,
Qui t’amuse,
Réserve encor des chansons
Aux doux sons.
Par le faux goût exilée
Et voilée,
Elle va dans ton réduit
Chaque nuit.
Là, penchée à ton oreille
Qui s’éveille,
Elle te berce aux concerts
Des beaux vers.
Elle sait les harmonies
Des Génies,