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pour la seule liberté qui puisse être chose sérieuse, la liberté de l’État et de l’individu dans l’État (13). En effet, pour le fasciste, tout est dans l’État, et rien d’humain ni de spirituel n’existe et a fortiori n’a de valeur, en dehors de l’État. En ce sens, le fascisme est totalitaire, et l’État fasciste, synthèse et unité de toute valeur, interprète, développe et domine toute la vie du peuple (14).


8. Antisocialisme et Corporatisme


Ni individus, ni groupes (partis politiques, associations, syndicats, classes) (15) en dehors de l’État. Le fascisme s’oppose donc au socialisme, qui fige le mouvement historique dans la lutte des classes et ignore l’unité de l’État qui fond les classes en une seule réalité économique et morale ; et de même, il est contre le syndicalisme de classe. Mais le fascisme veut que, dans l’orbite de l’État, les exigences réelles qui donnèrent naissance au mouvement socialiste et syndicaliste soient reconnues ; et il les fait valoir dans le système corporatif où ces intérêts s’accordent avec l’unité de l’État (16).