Page:Mussotte - De la cellule normale et pathologique.djvu/28

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leur jaunâtre, et de globules ou cellules presque sphéroïdes ; enfin d’une substance hyaloïde grisâtre interposée à ces corpuscules.

Dans le fibroïde, ou encore appelé tumeur fibro plastique, les cellules sont ordinairement très petites, allongées en forme de fibres ; leur longueur est deux ou trois fois plus grande que leur largeur ; leur accolement constitue la trame fibreuse. Elles renferment un noyau arrondi ou légèrement allongé avec un petit nucléole brillant. Ce qui constitue principalement le caractère de ces tumeurs, c’est le nombre quelquefois considérable des noyaux libres par la disparition de la membrane celluleuse. Le plus ou moins grand nombre de ces derniers dans l’intérieur d’une tumeur fibreuse, la rend plus ou moins dangereuse.

Le cancer est constitué par une tumeur plus ou moins dure, suivant sa période d’état : On y rencontre des cellules entières, appelées cellules cancéreuses, et des noyaux cancéreux ; ceux-ci sont libres, et quelquefois on ne trouve qu’eux dans une tumeur cancéreuse. Les cellules cancéreuses sort petites et assez régulières ; quelquefois elles revêtent les formes les plus bizarres ; la plupart ne renferment qu’un seul noyau. Toutefois, il n’est pas rare d’en trouver deux ou plusieurs dans la même ; enfin on rencontre encore de grandes cellules qui en contiennent d’autres avec leurs noyaux. Le noyau libre est presque arrondi, ayant une apparence grenue, possédant un nucléole dont la largeur est