Page:N° 5 - Eloge de Blaise Pascal - Il faut relever le courage - FR-631136102.pdf/46

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des sacremens ; afin qu’il n’arrive pas, au grand mépris et scandale de la probabilité, que ceux que vous rendez innocents dans la la [sic] théorie, soient fouettés ou pendus dans la pratique. »

Ce ton d’une légèreté vive et piquante, d’une plaisanterie fine et délicate domine dans les premières lettres provinciales. La seconde moitié de l’ouvrage est surtout remarquable par une logique rigoureuse, une dialectique véhémente : c’est la foudroyante sublime énergie de Bossuet : Tout en appelant le mépris sur ses adversaires, Pascal a semblé d’abord les protéger de sa pitié contre la haine publique ; mais enfin il ne peut plus contenir les éclats de son indignation, et il voue à l’opprobre les ennemis de la religion, de la morale et