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D’UNE PARISIENNE

Chavannes qui ne fut jamais exposé et qui orne une des grandes salles de la Sorbonne.

Mme Audran pleura beaucoup quand la mort brutale vint rompre cette amitié de trente ans. Le temps, qui lime les souffrances les plus aiguës, apaisa son cœur ; il ne lui demeure plus du passé qu’un souvenir très doux. Quand elle évoque les causeries pleines d’espoir et d’insouciance de sa jeunesse, il lui semble voir comme un beau tableau dont les lignes s’effaceraient estompées par la tombée du jour.