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2l8 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

dans le silence et Tobscurité de la morne campagne. Un cirque tournoie, comme un vertige, dans sa | tête... Dans un promenoir, bruissent des robes, éclatent des visages blancs et fardés... Sur un dres- | soir : des liqueurs d'or, des liqueurs vertes... Et puis, après des rues obliques et des trottoirs lui- sants, c'est une mystérieuse chambre algérienne, où, près du lit, se penche une glace, eau décevante | et peu nette, comme la Conscience...

O Rêve 1 Grotte enchantée ! Magique aquarium ! Obscur et fourmillant bazar ! Parade pailletée | d'une exotique baraque !

�� ��J'admire Arsène. Il possède trois remèdes à la Vie : une idée singulière de s'exprimer à soi par son habit ; une violence à demi-domptée qu'il satisfait sur des hommes ou des bœufs ; une odeur d'orange qui ressuscite un artificiel et citadin plaisir, mélangé de femmes, de spectacles et de boissons.

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��Après Arsène, lord Dereguliers est le seul homme que j'oserais vanter. Major dans la Haute-Egypte, il organisa un massacre, qu'il interrompit au lieu de le commander. Depuis longtemps il ne quitte plus Londres. Le tailleur, l'escrime et le bar se parta-

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