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Page:NRF 11.djvu/742

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73^ LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

royaume où " tout est ému et dérangé de sa place ", où il n'y a plus de roi, plus que

deux enfants. Vun, P Anglais, dans son île

Et r autre f si petit qu^on ne le voit plus, entre les roseaux de la Loire.

ou bien qu'il évoque à son départ l'aigle germanique et les brigands noirs du Rhin. Andréas Gradherz peut lui aussi tenir son fief de Saint Remy de Reims et de Geneviève de Paris : son âme ne saurait être celle d'un Vercors. La Souabe a sa craie, ses cathédrales ; leurs cloches ne sonnent pas comme à Reims. Faute d'avoir entendu le carillon de Monsanvierge la Violaine allemande n'est plus Violaine. " Violiine " redit les paroles de l'héroïne lorraine, mais elles n'ont pas de sens dans la bouche de celle qui n'a entendu au lieu du nom de Jeanne d'Arc que celui de Hans, Hans à la peau de mouton, dont le peuple se gausse, " votre Hans, la mère, qui conduit l'empereur Charlemagne au sacre, avec son casque et son bâton. "

F. B.

��DIVERS

��UN " INSTITUT DE CULTURE FRANÇAISE " BRUXELLES.

Il faut que nous sachions qu'on lutte passionnément pour nous au delà de nos frontières. Le péril le plus grand qui menace notre langue et notre culture est, après le germanisme dans les pays annexés, le flamingantisme dans les pays belges. De la même façon que la Revue Alsacienne, que les Cahiers Alsaciens à

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