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Page:NRF 11.djvu/979

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ihioiES 973

Fers r avenir si trop vite Il baty ton précieux cœur^ Et le mien qu'il précipite^ "De tard mourir ont-ils peur ?

Même F instant solitaire Que dans F ombre nous vivons^ U étreinte que nous avons Liée à la vaste terre^

Et la nuit qui nous entend^ Plus que nous sont périssables ; Ecoute donc comme un sable Notre amour muet coulant.

�� ��Sur un mode qui ne se lamente

D^ excès de peine ni de gattéy

Changeant comme vos larmes changeantes^

Et par de rares lyres tenté^

Je veuXy Aminte^ ô tendresse absente^

Sur moi vos tristesses irriter.

Que nêtes-vous pour V heure propice

Sur la terrasse cherchant nos pas

Et déplorant comme s alanguissent

D'être libres de mes bras^ vos bras !

Pliante sous le poids du ciel chaud

Comme sous les yeux qui vous désirent^

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