Page:NRF 12.djvu/357

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES REVUES 351

diverses associations de la critique, aussi bien dramatique que litté- raire et qu'artistique, car ce sont partout les mêmes procédés, les mêmes affaires.

Pour le public, rien de douteux ! L'assemblage des propositions édifié par le directeur du journal ne tient pas debout. Le contrat est violé. Le public achète son journal pour être renseigné. Il doit être renseigné.

Quant à la critique, c'est de son existence même qu'il s'agit. On se doute bien qu'un journal, payé par un théâtre, ne peut pas dire ce qu'il pense des œuvres jouées sur ce théâtre. Sa conscience est au tarif. Et quelle liberté est celle de son art, puisque le jeune théâtre dont nous parlons, jouant un chef-d'œuvre, et ça lui est peut-être arrivé dans la saison qui se termine — il lui est interdit, à lui critique, d'en avertir le public ?

Il y a certes de la naïveté, aujourd'hui, à. s'étonner de ces mœurs.

Nous nous en étonnons cependant. Et nous posons le cas devant toutes les associations de critiques.

Créées et organisées pour la défense des droits de la Critique et des intérêts professionnels, elles ne peuvent pas ne pas s'émouvoir.

Mémento ;

— Les Ecrits Français (5 juin) : " Le roman comîque d'un converti ", par Léon BI07.

— Les Marches de VEst (j'uin) : "La vieillesse de M. France ", par André du Fresnois.

— Le Jardin Fleuri (avril) : " Bernard Combette ", par Pierre Mille.

— La Revue Franco-Wallonne (juin) : " François Millet", par Romain Rolland.

— La Revue Critique des Idées et des Livres (10 juin) : " Les poètes et le néo-classicisme ", conférence faite au Théâtre du Vieux-Colombier, par M. Henri Clouard.

— La Revue Bleue (20 juin) : " Le Greco, ses yeux, son automatisme graphique ", par le D"^ Philippe Tissée.

�� �