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��COMMENT L'AMOUR

COLORE LE TEMPS

��Je sais que tout ceci n'est qu'un prêt usuraire : Le charme du secret et du lit défendu^ V âpre ardeur d'un baiser rapide et téméraire^ Et r adieu d'un beau corps à mon cou suspendu.

Ainsi je vais tâchant h divertir l'attente Du créancier fatal qui peut venir demain^ Et mon toit chaque nuit est pareil à la tente Qu'on déploie et reploie au bord du grand chemin.

��II

��J'ai vainement cherché du secours dans les livres. Qu'ils sont pâles! qu'ils sont auprès de ma douleur Privés de sang^ si loin de l'obscure chaleur Qu'entretient sous la peau la tristesse de vivre l

�� �