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Page:NRF 13.djvu/795

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RÉFLEXIONS SUR LA LITTÉRATURE 787

personne ne connaît, parce qu'il est enseveli dans ces Quatre Vents de V Esprit dont trois sont réellement poussifs ; — enfin, ce délicieux théâtre de Renan qui, avec Calihan et VEau de Jouvence nous fait voir quel beau domaine était pour la phi- losophie l'île de Prospéro, et comme elle y entre aujourd'hui encore de plain-pied. Né du livre, déployé sur les planches comme sur son domaine naturel, le théâtre shakespearien revient au livre pour lui insinuer ses esprits les plus vivants, et ce n'est là encore que l'un des chemins de l'un à l'autre desquels peuvent aller en liberté ses inépuisables puissances.

ALBERT THIBAUDET

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