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Page:NRF 13.djvu/836

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828 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

visage. Alors, peu à peu, l'on voit s'ébranler, s'agiter les aiguilles des divers cadrans. Elles oscillent, tressaillent, tardent plus ou moins à se fixer. Le Professeur les observe, puis, sans les perdre du regard, commence au tableau de vertigineux calculs d'équations. Il va si vite que le tableau s'emplit en un moment ; mais le groom est là, qui efface non moins vite ; et, quand un morceau de craie, dans la main du Professeur, casse, il en glisse prestement un autre. Parfois Lamendin pousse un gros soupir. Aussitôt les aiguilles ont une secousse et plongent vers cette région du cadran qui se dénomme dans les baromètres : Grande pluie. Tempête. Enfin le Professeur Commandeur reprend haleine et, au milieu du tableau, écrit en gros caractères :

��Po = 337

par excès

��Il invite Lamendin à ouvrir les yeux, lui montre le résultat, que Lamendin contemple assez sottement ; puis se dirige vers le meuble aux tiroirs, et du tiroir 337 tire une enveloppe cachetée qu'il remet à son visiteur.

Ils se font des politesses. Lamendin quitte le cabinet, tenant l'enveloppe.

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