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Page:NRF 13.djvu/851

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DONOGOO-TONKA 843

La projection de la lettre, paragraphe à paragraphe, alterne avec la projection du visage de M. le Trouhadec, dont ainsi nous pouvons saisir les moindres mouvements de physionomie.

��Un débat dans une conscience de savant

��M. le Trouhadec est debout, la tête inclinée, les mains derrière le dos, la lettre à une main, pendante.

Dans cette haute conscience de savant, un débat solennel s'inaugure.

Son visage, et parfois un mouvement des mains, ou du torse, ou des épaules, vont nous en révéler toutes les phases.

Mais dès le premier instant, le spectateur doit pouvoir deviner que ce tragique débat est une frime.

Au fond, bien au fond de lui-même, M. le Trouhadec n'a pas la moindre hésitation. Mais à la surface, c'est autre chose.

Il s'interroge : « Où est mon devoir ? Car, il n'y a pas à tortiller, je ne connais que mon devoir, et je ne ferai que mon devoir. »

« Mais le devoir n'est pas toujours simple et évident. Ce serait trop commode. »

« Il s'agit en somme des intérêts de la science et de l'humanité. Ces intérêts sacrés, de quel côté sont-ils ? »

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