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Puis les bustes se tendent, s’étirent, font saillie hors des loges et des galeries. On croit voir des centaines de gargouilles grandissantes.

Puis c’est l’ossature même du théâtre que l’on ne sait quoi travaille. A coup sûr l’espace diminue entre les gradins et le rideau. La courbe des galeries rentre, s’affaisse ; comme si quelqu’un, ayant terrassé le théâtre, l’écrasait lentement sous son genou.

8. Les scènes qui viennent d’être projetées successivement reparaissent côte à côte et se poursuivent ainsi pendant quelques secondes, sur un rythme accéléré.

11

Les bureaux de la Donogoo-Tonka

Une façade sur les grands boulevards.

Un vestibule. Un groom rouge ; en lettres d’or, DONOGOO-TONKA sur sa casquette. Un ascenseur.

Le premier étage. Une majestueuse double porte.

Une salle, avec des guichets, des tables, des banquettes, du public.

Un vaste cabinet directorial. Dans un fauteuil de cuir, Lamendin, vêtu comme Edouard VII, fume un cigare de sept francs soixante-quinze.

Il écoute un solliciteur qui se répand en paroles. Il réplique parfois d’une phrase courte, que l’autre accueille