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Page:NRF 14.djvu/501

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LES TROIS MIRACLES DE SAINTE-CECILE 495

— Mes sœurs, nos Dieux vont-ils renaître ? y croyant à demi, les savions-nous si beaux? S'ils existent vraiment, là-haut, dans leur Olympe, elle les voit.. •

Nous ne sommes pas assez simples, assez pures..

(Elle semble défaillir)

Pardonnez-moi ! mais il faisait trop chaud dans cette salle,

trop de flambeaux et trop de fleurs : les lys mouraient, les roses perdaient leurs pétales..

(Mystérieusement)

J'ai encore vu ceci, mes sœurs : Seules, dans l'abandon des guirlandes fanées, des couronnes lasses, des vains bouquets,

les blanches roses coupées

signifiant son secret, ^

devant elle, restaient pures,

comme l'aube au ciel d'été,

plus fraîches qu'en leur verdure,

aussi droites qu'au rosier. Si vous ne me croyez...

{Musique derrière le théâtre)

Ils viennent !

CHŒUR INVISIBLE Hyménée ! hyménée ! hymen !

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