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Page:NRF 14.djvu/72

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66 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

— Et ne me laisses-tu pas^ Aminte^ reine constante de mon passif la plus vraie et plus profonde empreinte que veuille subir un cœur lassé f U amour s' écoule^ et le feu de F âge ; mais la tendresse à Fêté survit^ liée à la déplorable image des bonheurs en leur saison ravis. Voici donc ma pitié^ comme un baume abondant à nos deux corps glacés ; et sur toi y chair et déjà fantôme^ f attendris mon stérile penser^ et sur moiy plus froid que mes paroles^ sur moi, plus mort que mes souvenirs, que F heure désolante console, où je f aime a la fin sans désir au même instant que je te délaisse, mon plaisir, mon souci, ma jeunesse, las pour vivre et lâche pour périr.

��III

��Ecoute, tandis que vibre F écho de mortels airains, ta tristesse seule et libre sous ton front resté serein.

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