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Max Jacob). « Nous avons voulu, écrit Florent Fels, unir des écrivains, choisis pour l'originalité de leur esprit et l'équilibre de leur forme .» Bien. Il ajoute : « individ lalistes en ce sens qu'ils n'appartiennent à aucune école, » Mais s'il leur arrive de fonder école ? Et encore : « Nous avons besoin d'inattendu et surtout de joie. »
Roger Allard, Jeai Cocteau, Max Jacob, André Mary, André Salmon, André Suarès, André Thériveont collaboré aux deux numéros de février et de mars. Pas de da laïstes. Quelqu-.'S bois de Derain. Un beau dessin au pochoir de Gleizes. Des réflexions de Gabriel Brunet : La conception stendhaiienne du héros.
(A ce propos, il est curieux que M. L. Arréat écrive dans la Revue philosophique (janv.-févr., p. 153) : « l'intérêt qui s'attache à Beyle est aujourd'hui moins vif qu'il n'a été jadis ; l'oubli même a peut-être déjà commencé pour lui. >>)
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La Connaissance, que dirigent René-Louis Doyon et Edouard Willer- moz, a publié dans ses numéros de janvier, février et mars, ou s'apprête à publier cent vingt lettres inédites de Stendhal, dont le^ premières datent de 1804, un roman de J. Péladan '.La Torche renversée, des lettres de Verlaine et de Laurent Tailhade. Elle se plaît aux tableaux de Henry de Groux. Elle écrit : « Il y a tout un peuple de dégoûtés pour qui une pièce d'un Wolff ou (i'un Croissft, Us chansons de Mayol, un film sim- pli>te, l'infamie littéraire d'un Bouhélier, l'admiration affectée d'arts incompréhensibles enlèvent la pensée de devoirs so iaux. » Lorsqu'elle ajoute : « Nous aimons par dessus tout rint<^llig nce et nous la voulons servir », nous coimaissons ainsi, de l'intelligence particulière qu'elle choisit et veut favoriser, les goûts et les premières dématches.
Ces démarches semhLiront parfois divergeâtes : du moins sont-elles soumises également à une discipline stricte, sobre, attentive. La Con- naissance laisse peu au liasard ou au lieu commun « de parti litté- raire ». Elle mérite d'être suivie, elle exige d'être étudiée.
��NOUVEAUX HOMMAGES A MOREAS La Minerve Française (P"- avril) contient quelques stances inédites
��du poète
��Voici donc une fois encore La fin précoce de l'été : Quelle pâle et tremblante aurore Se réveille sur la citél
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