UNF TACHE AU BLASON 825
GuENDOLEN. — Mais alors, comment avez-vous pu nous laisser vous parler de Lord Mertoun ?
MiLDRED. — Il y a un nuage qui m'enveloppe...
GuENDOLEN. — Mais vous disiez que vous vouliez le recevoir en dépit de tout ceci ?
MiLDRED. — Je vous dis qu'il y a un nuage !
GuENDOLEN. — Pas de nuage pour moi ! Lord Mer- toun et votre amant ne sont qu'un ! €MiLDRED. — Mais c'est une folle imagination !
GuENDOLEN (appelant), — Austin ! (Ne perdez pas votre peine, quand j'ai trouvé la vérité, je m'y "tiens !)
MiLDRED. — Je vous en supplie, au nom de votre affec- tion, douce Guendolen, ne faites pas cela ! Me suis-je fiée à vous pour que...
Guendolen. — Oui, juste pour cela ! Austin ! — Ah ! n'avoir pas deviné tout de suite ! Mais f avais deviné, mon instinct Tavait pressenti. Je savais que vous étiez nette de cet amoncellement de forfaits irrépa- rables. Je savais que vous n'en étiez pas coupable : comment cela pouvait-il être ? de quelle façon, sauf de celle-ci ! Tout le secret, je le tiens maintenant !
MiLDRED. — Si vous voulez me voir mourir devant lui. . . .
Guendolen. — Je veux bien me taire ! Mais le Comte revient cette nuit ?
MiLDRED. — Ah ! Ciel, il est perdu !
Guendolen. — C'est ce que je pensais. Austin !
(Entre Austin.)
Où donc vous cachiez-vous ?
Austin. — Thorold est parti, je ne sais comment, à travers les prés. Je l'ai suivi des yeux, mais l'ai perdu quand il est entré dans les bois.
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