NOTES
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��traites — il les juge moins décidées — je m'explique mal l'oubli où est laissée Madame Maria Blanchard, peintre pas assez connu, dont les productions antérieures, d'une maîtrise singulière, justifient l'hermétisme de son actuel cubisme. Ce n'est certainement qu'un oubli, car il serait à souhaiter que les déclarations esthétiques des artistes ou des critiques d'art contemporains émanassent d'esprits aussi dégagés à la fois de toute camaraderie et de toute mesquine rancune que l'est celui de M. A. Gleizes.
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��Parmi les réponses de nos courtois adversaires, je choisirai l'article que M. Henri Longnon a publié dans la Revue Uni- verselle du i^"" mai. Rien n'est plus instructif que la confronta- tion de ce texte (qui critique certains des miens) avec celui de M. A. Gleizes. Rien mieux que la comparaison de ces affirmations contraires ne fait mesurer l'écart qui peut se pro- duire entre deux mentalités différentes, soucieuses des mêmes n'suUals, dès qu'il s'agit d'adopter les moyens propres à les atteindre ! « Le grand intérêt de l'école cubiste, c'est d'avoir parmi les peintres fait renaître le goût des théories » ; « Avant de s'élever à la dignité d'expression intellectuelle, tout art est d'abord un métier, où la réalisation de l'œuvre est comman- dée par la technique » ; « Cette reconstruction objective
du monde extérieur, qui est, en définitive, je crois, l'objectif de la nouvelle école ? Car je ne puis penser que nous ne soyons d'accord, M. Lhote et moi, pour estimer que cette reconstruction ne doive être la base de tout essai de restau- ration de la peinture. » Voici des phrases de M. Longnon qui attestent un certain fonds commun d'idées, sur lequel il semblerait facile, chacun travaillant de son côté, d'élever des constructions parallèles. Hélas ! dès qu'il s'agit seulement de choisir les matériaux nécessaires, dès que, quittant le
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