696 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
Elle bondira jusqu'ici Comme un tigre affamé au milieu D'un troupeau éperdu de captives Venez vite Au sud à l'est au nord Coule le sang des antagonistes Et leurs grandes ombres atroces Obscurciront bientôt l'horizon A l'ouest c'est la mer incertaine Que sillonnent de nouveaux poissons Au-dessus de nos têtes enfin Des oiseaux de métal et de bois Planent menaçants il faut partir
// essaye de les eni rainer
NYCTOR
Partez si vous voulez je reste Car il ne faut jamais déserter
VAN DIEMEN
Déserter le mot est un peu fort N'avons-nous pas le droit de partir Notre pays jouit de la paix D'ailleurs le ministre m'a donné Passeports autorisations Enfin tout ce qui est nécessaire
NYCTOR
Mais on peut avoir besoin de nous
Et un pressentiment me dit
Qu'en partant nous allons à la mort
ANSALCIN
A la vie
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