700 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE
VAN DIEMEN
Et VOUS saurez vous orienter
ANSALDIN
Oui venez montez dans l'appareil L'atmosphère est je crois favorable
SCÈNE II
Entre ciel et terre LES MÊMES
NYCTOR
Le désir infini qui nous enlève au ciel M'ordonne de chanter Et puis quelle douceur J'oublie ce qui n'est pas la suave douceur De ce voyage aérien et il me semble Que si je chantais à présent l'hymne du ciel Je prendrais à mon chant un si noble plaisir Que je m'arrêterais pour l'entendre vibrer Dans l'espace Harmonie Eblouissement d'or Des musiques du ciel Résonnances de feu D'une ardente lumière arrivant à grands flots Les ondes de mon chant assaillent le silence Le silence infini et l'immobilité
Mais quelle douceur
La terre se creuse
L'horizon s'élève
ANSALDIN
Il s'élève à mesure Que nous nous élevons
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