COULEUR DU TEMPS 7I3
Là-bas d'où nous venons un homme n'est plus rren
Là-bas l'individu n'est qu'une particule
D'êtres au corps énorme anciens ou nouveaux
L'homme n'est qu'une goutte au sang des capitales
Un tout petit peu de salive dans la bouche
Des assemblées brin d'herbe au champ qu'est un pays
C'est un simple coup d'œil jeté dans un musée
La pièce de billon dans la caisse des banques
C'est un peu de buée aux vitres d'un café
Il pense mais il est l'esclave des machines
Les trains dictent leurs lois à l'homme dans l'horaire
L'homme n'était plus rien c'est pourquoi nous fuyons
Pour retrouver un peu de liberté humaine
MADAME GIRAUME
Je vous écoute comme on écoute Son libérateur ce que vous dites Me cause une allégresse infinie Un plaisir
VAN DIEMEN
Prenez garde madame Mais je ne m'habituerai jamais A ce que vous ne soyez plus triste Vous devez nous rappeler sans cesse Dans le domaine heureux de la paix Les douleurs dont on souffre là-bas
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