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PETITE CANTATE

SUR

L'ABSENCE DE MARIE LAURENCIN

��Elle était notre songe et notre fantaisie,

Notre sourire et notre accent, Ce mouvement plus vif qu'une liqueur choisie

Imprime au cours de notre sang.

Pourtant, iniques Dieux, nous sommes absents d'elle.

— Ah ! pour combien de temps encor ? — Quels mornes jours vous me tissez. Parque cruelle,.

Où manque cet écheveau d'or !...

  • *

Mais d'un mode plus lyrique Il faut chanter LA URENCIN. Est-il flûte qui n'abdique, Harpe, luth ou clavecin Devant le son délectable Qui de sa lèvre adorable S'élève vers nos ciels gris Quand elle chante ^Ermite, Biron, ou la Marguerite, Ou Sous les Ponts de Paris.

C'est ainsi que Philomèle Au bocage arcadien

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