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De sagesse et d’illusions.
Tout l’Arbre de la Connaissance
Echevelé de visions,
Agitait son grand corps qui plonge
Au soleil, et suce le songe !

Arbre, grand Arbre, Ombre des deux.
Irrésistible Arbre des arbres,
Oui dans les faiblesses des marbres.
Poursuis des sucs délicieux.
Toi qui pousses tels labyrinthes
Par qui les ténèbres étreintes
S'iront perdre dans le saphir
De l'éternelle matinée.
Douce perte, arôme ou zéphir,
Ou colombe prédestinée,

O Chanteur, ô secret buveur
Des plus profondes pierreries.
Berceau du reptile rêveur
Qui jeta l’Eve en rêveries.
Grand Etre agité de savoir.
Qui toujours, comme pour mieux voir.
Grandis à l’appel de ta cime.
Toi qui dans l’or très pur promeus
Tes bras durs, tes rameaux fumeux,
D’autre part, creusant vers l’abîme,