tête dans ses mains. On le voit peu à peu qui se courbe, puis qui éclate en sanglots, plié en deux.)
CÉSAiRE. — Rose-Marie !... Rose-Marie !...
(Lazare s’est arrêté. Benoit, debout, se rapproche. Tous deux regardent, stupéfaits.)
Lazare, avec une joie d’enfant. — Il pleure !
Césaire, à ce cri, se redresse, le regarde. — Comme tu dis ça !
(Il semble ne comprendre que peu à peu le cruel sourire de Lazare. Lentement il se lève, essuie ses larmes du revers de sa main. Il chancelle, en homme qui ne parvient pas à se ressaisir. De nouvelles larmes le suffoquent. Il recule jusque près de la porte.) Lazare, comme pour se rendre compte du degré de son désarroi. —
Césaire !
(Il n obtient pas de réponse. Césaire pousse la porte et s’enfuit.)
Lazare. — Il n’entend plus !,,. Il ne sait plus ce qu’il fait !
Benoit, dans une extrême surexcitation. — Mon couteau !...
Lazare, l’empêchant de le prendre. — Ce n’est pas un coup à faire !...
Benoit. — Donne-le !
Lazare. — Non, brute que tu es !... Prends n’importe quoi d’autre... Tape-lui sur la tête...
Benoit. — Avec un pieu !... Non, donne !... Tu vas me faire manquer le coup... Où est ton hoyau ? (^Courant à l'âtre) Voilà ce qu’il me faut.
(Il s’empare d’un landier de fonte.’)
Lazare. — Ça t’échappera de la main !
Benoit. — Laisse-moi ! Laisse-moi !
(Il bouscule Lazare et se précipite à la suite de Césaire.)