Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Ce petit enfant fragile
En sa ronde nudité,
L’amorino, tu le giffles
Pour, le grondant, l’exciter.
Or, séduite par sa grâce,
En riant tu le regardes :
Sais-tu bien ce que tu fais ?
Parfois, ce petit voit rouge :
Crains ses rigueurs s’il ne trouve
Ni pendule ni buffet.
⁂
Oh, que de douleur abonde
Pour ne point nous enrichir,
Sous un crâne qui se bombe
A force de réflêchir !
Et bientôt, de par le monde,
Je le dis en vérité,
Il n’y aura que des monstres
Douloureux d’enormité.
Où qui préfère la simple
Assurance d’une guimpe
A tout autre gonflement ?
Où le penseur aux mains vides
Qui jubile s’il avise
Un sein modeste et charmant ?