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monde des lettres depuis 1890, et où il est curieux, à travers î'épistolier, de retrouver Liliencron, Max Klinger, Johannes Schlaf, Alfred Mombert, Thomas Mann, Harry Graf Kessler et cinquante autres. Félix bertaux
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��CINQ NOS, traduits par Noël Péri (Bossard) ; THE NO PLAYS OF JAPAN, traduits par Arthur Waley (G. Allen & Unwin) ; LE THÉÂTRE CHINOIS, texte de Tchou- Kia-Kien, dessins d'Alexandre Jacovleff (Ed. de Brunoff).
Les Cinq Nos traduits par M. Noël Péri ont paru peu de temps après The No Plays of Japan de M. x\rthur Waley. Ces ouvrages se complètent; on peut même dire qu'à aucun égard ils ne font double emploi. M. Waley traduit une vingtaine de pièces ; M. Péri se borne à cinq, mais qui constituent la pentalogie complète dont se compose un spectacle japonais réglé selon la tradition. Par bonheur, quelques pièces figurent dans les deux volumes et décèlent les méthodes des deux traducteurs. La ver- sion française est plus littérale, accompagnée de plus d'explica- tions ; mais, hérissée de mots japonais, elle garde quelque chose de maigre et de scolaire. Plus libre, plus sonore, la version anglaise est plus préoccupée de nous faire partager l'émotion de chacune de ces petites pièces ; en un mot elle a plus de beauté. Mais il est douteux que, réduit aux textes de M. Waley et aux très courtes notices qui les précèdent, un lecteur puisse com- prendre le détail des allusions, des jeux de mots dont le dia- logue est farci et des pant-omimes qui le complètent. Les pré- faces elles-mêmes ne se répètent pas. M. Péri nous donne de précieux renseignements sur la scène, les costumes, la diction, le jeu, ainsi que sur la composition et la métrique de ces petits drames. M. Waley insiste avant tout sur leur signification esthétique, sur l'état d'esprit auquel ils répondent chez l'auteur et le spectateur japonais, sur le raffinement de la sensibilité qu'ils mettent en jeu; il nous aide à comprendre que nous ne sommes pas en présence d'une simple curiosité archéologique, mais d'un art qui nous intéresse très directement et qui peut même avoir une répercussion sur le nôtre. • Déjà la préface des Trois Mystères Tbildttins traduits par
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