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PETITE FUGUE D ÉTÉ 527

��VIII

« Les délicats sont malheureux » S'il est vrai que rien ne les flatte, Il n'est rien d'asse; dur pour eux : Mais que dire des délicates ?

Que ne m'ave;-vous mieux meurtri Quand j'étais capable de l'être ? Des pleurs que d'autres ont tari, A présent je ne suis plus maître.

Lèvres qui garde; le désir Des morsures les plus extrêmes, Sache; qu'il vous faudrait vous-mêmee Rester jeunes pour mieux souffrir.

ROGER ALLARD

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