LES DANGERS D’UNE POLITIQUE
CONSÉQUENTE
Nous sommes revenus de Gênes, comme M. Poincaré n’a pas manqué de le faire valoir devant la Chambre, ayant conservé intactes toutes nos positions. L’arsenal de nos prétentions reste au complet ; pas une pièce de notre droit n’a été égarée en route.
« Ah ! Messieurs, s’est écrié M. Poincaré, M. Barthou a été en butte à plusieurs tentatives qui n’étaient pas toutes très faciles à déjouer. Il a répondu à toutes les démarches par le texte du traité, et finalement on a dû renoncer à discuter à Gênes, en présence ou à côté des Allemands, une question qui doit être réglée suivant la volonté du traité »[1].
Le statu quo du droit a été maintenu. Et quand on songe à la force des assauts que nous avons subis, à l’urgence
- ↑ Le Temps du 3 juin.